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SUR LES RAILS DE

L'HISTOIRE

Rails & histoire, l'Association pour l'histoire des chemins de fer vous propose de plonger dans l'histoire des chemins de fer au travers de nombreux domaines (législatifs, techniques, commerciaux etc...).Ces thèmes et dossiers seront amenés à évoluer au fil du temps : regroupements ou nouvelles déclinaisons pour les premiers, enrichissements pour les seconds.

Photo du rédacteurBruno Carrière

Droits et devoirs des locataires des cités PLM

Dès l’origine, le PLM est conduit à loger certains de ses agents, notamment dans les gares et dans les maisons de gardiennage à niveau. La question du logement se pose véritablement pour la première fois en 1879, avec la décision de créer le dépôt de Laroche en un point dépourvu de toute ressource de logement. Le problème est résolu par la construction de 23 maisons offrant 112 logements.


En 1914, le PLM possède, au titre « cités et maisons ouvrières », 97 maisons formant un ensemble de 477 logements. Après la guerre, la question du logement prend une ampleur nouvelle. Il faut créer de nouveaux dépôts et des chantiers de triage en des points dénués de ressources. De plus, la loi de huit heures et le développement du trafic viennent augmenter les effectifs dans des proportions considérables. Enfin, la crise du logement se manifestant presque partout avec acuité, les agents éprouvent les plus grandes difficultés à se loger.


Pour aboutir rapidement à un premier résultat, le PLM se procure tout d’abord des chalets en bois, installés à proximité notamment des dépôts d’Ambérieu, des Laumes, de Miramas, de Portes-lès-Valence. Il édifie en même temps des maisons et même des cités telles que celles de Chalon-sur-Saône, Corbeil, La Seyne-Tamaris- sur-Mer, Le Teil, Montchanin, Saint- Jean-de-Maurienne, Saincaize et Gimouille. À la fin de 1924, il dispose de près de 350 maisons de plus et de 265 chalets répartis dans plus de 100 localités.


Il apparaît pourtant nécessaire d’intensifier cet effort. En 1924, le PLM recourt à un nouveau moyen de financement, basé sur d’autres ressources que celles des travaux d’établissement.


La Caisse des retraites affecte une partie de ses ressources disponibles à l’achat de terrains sur lesquels elle construit à ses frais des immeubles destinés au logement du personnel.


En compensation, la compagnie lui reverse notamment une partie des loyers perçus et pourvoit à l’entretien et aux charges d’impôts.


Ce système permet une extension considérable de la construction des logements. Fin 1928, le réseau dispose de 14 461 logements (47 415 habitants), y compris les bâtiments des gares et ceux des passages à niveau gardés, dont 2 919 répartis en 39 cités « en dur » (9 935 habitants) (1).


(1)- Texte établi à partir de renseignements tirés d’un article : « La question du logement du personnel sur le PLM », signé de « l’Inspecteur des Cités Revirieux » et publié par Le Bulletin du PLM (n° 3 mai 1929).


C’est aux habitants de ces cités que s’adresse l’« avis » ci-contre. Établi vers 1931-1932, il s’apparente tout à la foi à un code de bonne conduite et à un règlement interne qui n’est pas sans rappeler ceux de nos co-propriétés. Nous reproduisons ici l’exemplaire donné par M. Paul Génelot à Rail et histoire.










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