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SUR LES RAILS DE

L'HISTOIRE

Rails & histoire, l'Association pour l'histoire des chemins de fer vous propose de plonger dans l'histoire des chemins de fer au travers de nombreux domaines (législatifs, techniques, commerciaux etc...).Ces thèmes et dossiers seront amenés à évoluer au fil du temps : regroupements ou nouvelles déclinaisons pour les premiers, enrichissements pour les seconds.

Photo du rédacteurBruno Carrière

Toujours plus vite (2e partie)

Dans notre précédent numéro, nous nous étions attachés à publier un certain nombre de documents illustrant l’évolution, jusqu’aux années 1970, des temps de parcours et des vitesses commerciales par route et par fer entre Paris et les principales villes de province. Nous complétons ici notre panorama, en prenant pour point de départ l’avènement de la grande vitesse en 1981.

Bruno Carrière


La vitesse maximale des trains de voyageurs sur les principales lignes au service d’été 1975. À la fin des années 1960, la SNCF accentue son effort dans le domaine du relèvement des vitesses maximales autorisées : 200 km/h en 1970 (sur 230 km de voie simple), 220 km/h en 1975 (sur 779 km de voie simple). Dans le même temps, le kilométrage des voies simples autorisées à 160 km/h et plus est passé de 4 227 km à 5 550 km. La SNCF. Caractéristiques actuelles. Évolution, Direction des études générales et de la recherche, juin 1976, annexe 28.


L’extension de la desserte du TGV Sud-Est entre 1981 et 1983. Entre Paris et Lyon, Le TGV a permis initialement un gain de temps de l’ordre de 1 heure par rapport aux trains classiques en réduisant le temps de voyage de 4 heures à 2 h 50 mn. Amorcée dès le mois de mai 1982 avec 4 AR quotidiens vers Marseille et 3 vers Montpellier, la desserte du Midi de la France par TGV sur voie classique a également permis des réductions de temps de parcours, y compris pour les grandes villes de la vallée du Rhône, de 1 heure à 1 h 20. Claude Berlioz, Michel Leboeuf, « Bilan économique du TGV Sud-Est », Revue générale des chemins de fer (RGCF), septembre 1983, p. 505-512, carte p. 507.


L’impact des lignes TGV Sud-Est et Atlantique sur les temps de parcours ferroviaires au départ de Paris. Avant l’avènement du TGV Sud-Est, 76 % du territoire pouvaient être atteints en moins de 5 heures au départ de Paris.


Avec sa mise en service, ce taux est passé à 87 % et il devait s’établir à 93 % une fois le TGV Atlantique en service. Les meilleurs temps au service d’hiver 1984-1985 [temps attendus avec le TGV Atlantique] : Le Mans 1 h 37 [1 h], Rennes 2 h 56 [2 h 05], Brest 5 h 37 [4 h 16], Quimper 5 h 42 [4 h 21], Nantes 2 h 53 [2 h 05], Tours 1 h 34 [1 h 02], Bordeaux 4 h 04 [2 h 58]. Jacques Charlier, « L’évolution récente des relations ferroviaires Paris-Nantes dans la perspective du TGV Atlantique », Transports, juillet-août 1985, p. 392-409, carte p. 409.


Vitesse commerciale des trains de voyageurs entre Paris et 140 villes de province à plus de 100 km/h en 1985. Au service d’hiver 1984-1985, excepté les TGV Paris-Lyon (427 km couverts en 2 heures à 213,5 km/h de moyenne) et les TGV Paris-Marseille (779 km en 4 h 40 à 166,9 km/h), la hiérarchie des trains les plus rapides s’établit comme suit : sur Paris Bordeaux, le rapide 181 L’Aquitaine, 581 km en 3 h 58 à 146,5 km/h ; sur Paris-Nancy, le TEE 61 Kleber et le rapide 63 Stanislas, 353 km en 2 h 34 à 137,5 km/h ; sur Paris-Strasbourg, Ces deux trains, 504 km en 3 h 48 à 132,6 km/h ; sur Paris-Lille, le TEE 39 Watteau, 258 km en 2 h 00 à 129 km/h ; sur Paris-Toulouse, le rapide 77 Le Capitole, 713 km en 5 h 59 à 119,2 km. La SNCF en 1985, Direction des études, de la planifi cation et de la recherche, avril 1986.


À chaque tranche horaire sa couleur : cartes isochrones des temps de parcours au départ de Marseille en 2000 avant la LGV Méditerranée…


sa mise en service. À cette date, la LGV Méditerranée a plus que doublé la part de la population en France pouvant être atteinte depuis Marseille en moins de quatre heures (45 %) et en moins de trois heures (39 %). Dans son prolongement, les LGV Atlantique et Nord assurent le relais. Jean-François Paix, Christian Vilmart, « La LGV Méditerranée. Bientôt dix ans : bilan et retour d’expérience ». RGCF, avril 2010, p. 20-34, carte p. 32.


TGV Est : temps de parcours au départ de Paris-Est et en direction des principales villes de l’Est de la France au 1er janvier 2005 et au 10 juin 2007, date de l’inauguration de première phase de la LGV Est-européenne (entre Vaires et Baudrecourt). Alain Le Guellec, « TGV Est-Européen : le meilleur de TGV », RGCF, mai 2007, p. 7-19, carte p. 9.


En 2009, 45 villes sont desservies quotidiennement par TGV au départ de Strasbourg (les temps de parcours sont arrondis aux cinq minutes supérieures). En surimpression, la liaison Strasbourg-Brive rendue possible depuis le 6 juillet 2008 par l’aménagement en gare de Marne-la-Vallée d’une correspondance avec les TGV Lille-Brive. Doc. SNCF Voyages.


Grâce à l’extension des relations par TGV, les villes de province se rapprochent de plus en plus de Paris : cartes par anamorphose du réseau en 1989 et 2007. En moins d’une vingtaine d’années, le réseau TGV a redessiné la carte de France. Mireille Faugère, « TGV, du produit à la marque : 25 ans de Service aux clients », RGCF, septembre 2006, p. 11-13, carte p. 13.

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